Nourane au Yémen, peu avant son enlèvement (photo diffusée par ses collègues).
Le ministère tunisien des Affaires étrangères sort enfin de son silence et s’exprime sur la situation Nourane Houas, la Franco-tunisienne prise en otage au Yémen.
Dans un communiqué publié lundi, le ministère des Affaires étrangères rappelle qu’il avait créé une cellule de crise au lendemain de l’enlèvement de la Franco-tunisienne et qu’il œuvre pour la faire libérer, ajoutant que la gravité du dossier exige beaucoup de discrétion…
Cette réaction intervient 3 jours après la diffusion d’une vidéo dans laquelle Nourane Houas, enlevée le 1er décembre 2015, implore les autorités françaises et les organisations internationales de payer une rançon à ses ravisseurs, qui menacent de la faire exécuter sous 72 heures.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) avait imploré, hier, les ravisseurs de libérer la jeune fille et demandé aux médias de ne pas diffuser cette vidéo, par respect pour Nourane et ses proches.
Le CICR avait affirmé, en mai dernier, détenir des informations sur cette affaire qu’elle s’abstient de publier pour la sécurité de l’otage et qu’elle conduit des négociations depuis son enlèvement.
Y. N.
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