Hôpital Habib Thameur de Tunis.
L’avocate Nejia Essassi, qui s’est rendue à l’hôpital Habib Thameur à Tunis pour soigner sa dent, a eu une complication et n’a pas survécu.
Le rapport de l’enquête médicale sur les causes du décès, confiée à 3 médecins spécialistes, doit être remis, aujourd’hui, au bureau de Tunis de l’Ordre national des avocats.
Plusieurs confrères et consœurs de Nejia Essassi parlent d’un anesthésiant périmé qui aurait été la cause de son décès, alors qu’elle soignait sa molaire chez le dentiste. Cette piste est cependant exclue pour le moment par son mari Mondher Laabidi.
Ce dernier, contacté hier, quelques heures après l’inhumation de son épouse au cimetière El-Jellaz, à Tunis, a déclaré à Kapitalis qu’il a confiance en l’hôpital Habib Thameur de Tunis. Le service de réanimation, récemment rénové, où avait été été admise la défunte, est très bien équipé et les médecins qui l’ont prise en charge sont des spécialistes renommés. «Si la défunte était dans une clinique, j’aurais eu des doutes, mais là, à l’hôpital, j’écarte la piste de l’anesthésiant périmé», a-t-il souligné.
Mondher Laabidi et Me Nejia Sassi viennent de convoler en justes noces il y a à peine 20 jours. «Nous venons de nous marier. C’était le 25 juillet dernier. Nous sommes en pleine lune de miel. Elle était une grande et brave dame», a ajouté le mari.
Selon ce dernier, sa défunte épouse souffrait du diabète, avait un dérèglement de la thyroïde et elle était sous traitement. «Elle a eu un abcès dentaire et se soignait à l’hôpital. Ces derniers jours, l’abcès s’est beaucoup développé», a-t-il expliqué.
Z. A.
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