Après la démission de Hatem El-Euchi, le secrétaire général de l’Union patriotique libre (UPL), c’est au tour du député Taher Foudhil de claquer la porte du parti de Slim Riahi.
Taher Foudhil, porte-parole du bloc parlementaire de l’UPL, a annoncé, vendredi, sa démission du parti et de son bloc parlementaire, indiquant avoir déposé sa démission au bureau d’ordre de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
Le député avait déjà démissionné, une première fois, de l’UPL, en février 2016, avant de se rétracter deux mois plus tard, après des promesses faites par la direction et notamment par le fondateur et président Slim Riahi, dont celle d’asseoir les bases d’une action démocratique au sein du parti.
Cette démission est intervenue le jour même du vote de la confiance au gouvernement d’union nationale conduit par Youssef Chahed, dont l’UPL a été exclu, à sa demande.
Elle est intervenue aussi au lendemain du conseil national extraordinaire du parti tenu à Hammamet, au cours duquel le président du parti, Slim Riahi, et l’ancien membre du bureau exécutif, chargé des politiques, Jamel Tlili, ont annoncé l’ouverture d’une enquête interne pour présomption de corruption impliquant l’ancien secrétaire général Hatem El-Euchi, qui occupe, par ailleurs, le portefeuille du ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières dans le gouvernement sortant. Ambiance…
M. Foudhil a assuré qu’il ne rejoindra aucun autre parti et qu’il compte rester indépendant au sein du parlement.
I. B.
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