La bannière de Hizb Ettahrir est la même que celle d’Al-Qaïda et Daech.
15 jours après la suspension pour 30 jours de ses activités par le premier procureur auprès du tribunal de 1ère instance de Tunis, Hizb Ettahrir contre-attaque.
Ce parti islamiste radical, qui rejette la constitution et appelle à l’instauration du califat dans les pays musulmans, a publié, aujourd’hui, sur sa page Facebook, un communiqué où il dénonce la «police politique de Ben Ali et celle de Bourguiba, revenue en force, hier soir, pour la 2e fois (après la tentative avortée du 14 août courant), pour déchirer l’affiche du parti installée sur le toit de son siège situé entre la Soukra et l’Ariana», au nord de Tunis.
Le communiqué d’une rare violence s’en est pris «au gouvernement, à ses criminels et à ses maîtres européens, anglais, américains et ceux de l’Otan.»
«L’heure de la fin approche et, ce jour-là, le gouvernement ne trouvera pas son salut et ne bénéficiera d’aucun soutien», ajoute le communiqué, qui accuse le gouvernement d’avoir confié la sécurité du pays à l’ambassade britannique en Tunisie, par allusion à un programme de formation de la police tunisienne mis en place en partenariat avec l’ambassade du Royaume-Uni à Tunis.
Hizb Ettahrir, longtemps interdit en Tunisie, a été autorisé en 2012, sous le gouvernement de l’islamiste Hamadi Jebali.
Z. A.
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