Kidnappée depuis décembre 2015 au Yémen, Nourane Houas, fonctionnaire du Comité international de la Croix rouge (CICR), est saine et sauve a affirmé Khemaïes Jhinaoui.
Dans une déclaration à l’agence Tap, vendredi, le ministre des Affaires étrangères a indiqué que son département est en contact permanent avec les services compétents au Yémen et au CICR pour obtenir la libération de Nourane Houas.
«Nous sommes aussi en contact permanent avec les parties libyennes pour obtenir la libération des deux journalistes Sofiane Chourabi et Nadhir Ktari ainsi que le fonctionnaire de l’ambassade de Tunisie à Tripoli Oualid Ksiksi», a-t-il assuré.
Tout en réaffirmant la collaboration du département avec les familles de Sofiane Chouarabi et Nadhir Ktari, M. Jhinaoui a mis en garde contre l’instrumentalisation du dossier des otages tunisiens à des fins politiciennes.
A cet égard, il a démenti la non-collaboration du département avec la mère de Nadhir Ktari au sujet de son déplacement en Libye.
Sonia Rejab, ma mère de Nadhir Ktari, a déploré, le 29 août dernier, l’indifférence des autorités tunisiennes face à son déplacement en Libye. Selon elle, cette indifférence vient affirmer que l’affaire Sofiane Chourabi et Nadhir Ktari ne figure pas dans les priorités des autorités tunisiennes et explique l’attitude des gouvernements successifs face à ce dossier.
Les deux journalistes ont été enlevés en Libye, depuis le 8 septembre 2014, alors que le fonctionnaire de l’ambassade de Tunisie à Tripoli, Oualid Ksiksi, a été kidnappé depuis octobre 2014. Quant à Nourane Houas, fonctionnaire franco-tunisienne du CICR au Yémen, elle a été enlevée le 1er décembre 2015 par un groupe armé, alors qu’elle se rendait au travail dans la capitale yéménite Sanaa.
I. B. (avec Tap).
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