La 5e conférence ministérielle du Réseau arabe pour l’intégrité et contre la corruption (Acinet) se tiendra le lundi 5 septembre à l’hôtel El-Mouradi, à Gammarth, au nord de Tunis.
Cette conférence, dont la séance inaugurale sera présidée par le chef du gouvernement Youssef Chahed, se tiendra sous le thème: «Le renforcement de la redevabilité pour le développement durable de la région arabe».
L’Acinet a été lancé le 30 juillet 2008. Sa présidence est actuellement assurée par le ministre libanais de la Justice. Il compte 47 membres de 18 pays arabes, outre les membres observateurs et les représentants des groupes non-gouvernementaux.
L’Acinet œuvre à faciliter les échanges d’informations et d’expériences, ainsi qu’au renforcement des capacités en rapport avec ses domaines d’intérêt. Il coopère avec la Ligue des Etats arabes, le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC) et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
En marge de cette conférence ouverte uniquement aux membres de l’Acinet, l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLCC) a prévu de réunir un panel d’experts pour discuter des dispositifs de la mise en œuvre et de l’opérationnalisation des actions proposées dans le cadre de la Stratégie nationale de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption (SNBGLCC).
Selon le président de l’INLUCC, Chawki Tabib, l’Instance a finalisé le document de la SNBGLCC. Elle a œuvré sans relâche durant les six derniers mois, veillant à associer à ce travail le plus grand nombre d’experts et de personnes-ressources. Et le président de l’INLCC de poursuivre que cette réunion ne manquera pas d’examiner les expériences comparées en les rapprochant des données spécifiques nationales dans ses différents niveaux (politique, institutionnel, juridique, économique, sociopolitique, gestion et évaluation des politiques publiques…).
Le panel prendra en considération les meilleurs enseignements et les bonnes pratiques, mais également les pré-requis et les mécanismes nécessaires à l’opérationnalisation et à l’enrichissement de la SNBGLCC à travers son plan d’action.
Prendront part à ce panel de hauts fonctionnaires des ministères tunisiens concernés, des parlementaires membres de la «Commission de la réforme administrative, de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption et du contrôle de la gestion de l’argent public», des représentants d’organismes nationaux de lutte contre la corruption, des organisations et instances internationales, des représentants de la société Civile, y compris les médias, et des représentants du secteur privé.
La rencontre, soutenu par le Pnud, bénéficiera également de l’expertise d’Acinet en matière de lutte contre la corruption.
I. B. (avec communiqué).
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