Dans le discours qu’il a prononcé, le 30 août, à Paris, à l’occasion de la Semaine des Ambassadeurs, le président François Hollande a réitéré le soutien de la France à la Tunisie.
Evoquant les «lourdes menaces» auxquelles son pays est confronté, M. Hollande a souligné que la première de ces menaces est celle du terrorisme, qui «a frappé la France ces derniers mois, mais aussi nos voisins européens et tant d’autres pays dans le monde, sur tous les continents.»
Tout en soulignant que «la France mène ce combat à l’intérieur comme à l’extérieur, sur notre territoire et sur les théâtres d’opérations», citant à ce propos l’engagement militaire de son pays au Mali, en Irak et en Syrie.
«L’Etat islamique (Daesh) est affaibli au Levant, il recule même s’il occupe encore des territoires et même s’il se livre encore à des massacres effroyables. Mais le plus grave est que Daesh se démultiplie ailleurs, en Libye, au Yémen, en Egypte, en Somalie, au Nigéria, avec Boko Haram et même en Asie encore récemment au Bangladesh», a averti M. Hollande. Dans ce contexte, il a évoqué le danger que constitue Daesh en Afrique du Nord, notamment en Egypte et en Libye.
«Au-delà de la Libye, nous sommes bien sûr en soutien de la Tunisie, pays ami, pays qui a encore été frappé par le terrorisme et nous devons faire en sorte que tous les concours qui ont été promis à ce pays qui vient de former un nouveau gouvernement, puissent lui être apportés», a aussi affirmé M. Hollande.
I. B.
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