Le court métrage ‘‘Soubresauts’’ (‘‘Mkhobbi Fi Kobba’’) de Leyla Bouzid, a été projeté, lundi soir, à l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris.
Le film, qui est le projet de fin d’étude de la réalisatrice tunisienne, a été présenté dans le cadre de la célébration du 30e anniversaire de L’Ecole nationale supérieure des métiers de l’image et du son (Femis), à Paris.
Réalisé en 2011, le court métrage retrace l’histoire d’une mère, issue de la nouvelle bourgeoisie tunisienne, installée dans le quartier huppé d’Ennasr à Tunis et qui cherche à comprendre le drame vécu par sa fille lors d’une soirée arrosée.
Durant 22 minutes de fiction, la réalisatrice utilise les effets de lumière, associés à des gros plans, pour décrire les pressions exercées sur la jeune fille par sa mère et son frère pour tout avouer. A commencer par les traces sur certaines parties de son corps. L’énigme est entretenu jusqu’à la fin du film.
Dans une déclaration à l’agence Tap, Leyla Bouzid parle de continuité entre ce court métrage tourné en 2010, et son premier long métrage, ‘‘A peine j’ouvre les yeux’’, un film qui a obtenu le Tanit de Bronze lors des Journées cinématographiques de Carthage (2015) et raflé plusieurs prix à l’étranger.
Leyla Bouzid est la fille du célèbre réalisateur Nouri Bouzid.
I. B. (avec Tap).
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