Abdessattar Ben Moussa, président de la Ligue, à l’ouverture du congrès.
Le nouveau président de Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) sera élu, ce weekend, lors de son 7e congrès qui se tient du 30 septembre au 2 octobre à Tunis.
Le congrès a démarré, cet après-midi, au Palais des Congrès à Tunis. Le président de la république, Béji Caïd Essebsi, ainsi que le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Mohamed Ennaceur, étaient présents.
Mehdi Ben Gharbia.
On a également noté la présence de Mehdi Ben Gharbia, ministre chargé des Relations avec les instances constitutionnelles et des Droits de l’Homme, et Saïda Garrach, conseillère auprès du président de la république chargée des Relations avec la société civile, ainsi que plusieurs hommes politiques, notamment Hamma Hammami, porte-parole du Front populaire, ou encore Houcine Abassi, secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT ).
Hamma Hammami.
Ce congrès, organisé sous le slogan: «Tous les droits sans exclusion ni distinction», va faire le bilan des activités la Ligue et examiner l’évolution de la situation des droits de l’homme en Tunisie. Ce sera aussi une occasion pour élire le successeur de Abdessattar Ben Moussa, l’actuel président, lauréat du Prix Nobel de la Paix 2015, qui a préféré ne pas briguer un autre mandat.
Un rapport sur les cas de torture recensés en Tunisie sera aussi présenté et discuté.
Rappelons qu’entre octobre 2013 et octobre 2015, plus de 400 cas de torture ont été recensés et que les maltraitances dans les centres de détention et les agressions policières contre les journalistes persistent. La LTDH a donc encore du pain sur la planche.
Saïda Garrach.
Par ailleurs, la Ligue va réaffirmer, à l’occasion de ce congrès, son opposition à la peine de mort, une sentence qui porte atteinte au droit à la vie et nourrit la mentalité de vengeance.
Y. N.
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