La députée Samia Abbou vient d’être entendue, vendredi matin, par le juge d’instruction auprès du pôle judiciaire financier.
Cette audition, qui s’inscrit dans le cadre de l’instruction ordonnée par le ministère public, est la deuxième en son genre pour la députée du Courant démocratique, puisqu’elle a déjà été entendue, le 23 septembre dernier, sur le même sujet, par le ministère public.
A l’issue de cette 1ère audition, décision fut prise d’instruire l’affaire et d’enquêter sur la teneur des déclarations qu’elle avait faites, le 16 du mois écoulée, concernant la présomption de corruption qui, selon elle, pèse sur certains élus de la Chambre des représentants du peuple (ARP).
Rappelons toutefois que l’ouverture de l’instruction est placée dans le cadre de l’article 31 du code de procédures pénales, qui, en cas «de plainte insuffisamment motivée ou insuffisamment justifiée», donne la possibilité au juge d’instruction saisi du dossier de prendre les mesures nécessaires pour vérifier le bien-fondé des accusations, objet de ladite présomption.
Lotfi Ouajah
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