Pour Daêch, tout ce qui, de près ou de loin, a un lien avec le mode de vie occidental doit disparaître, y compris, bien sûr, les slips, culottes, boxers, briefs, shorts, etc.
A mesure que l’armée irakienne avance sur les places fortes de l’organisation terroriste de l’Etat islamique (EI, Daêch), le monde découvre les horreurs auxquelles les populations étaient soumises.
Par exemple, une affiche a été découverte à Hammam Al-Alil, au sud de Mossoul et sur la rive occidentale du Tigre, qui en dit long sur l’étendue de la dictature et la sauvagerie du traitement imposé par Daêch aux habitants de ce village thermal qui a vécu sous le contrôle de l’EI depuis le début de l’année 2014.
Non content de bannir le port des jeans moulants et des T-shirts, d’interdire le rasage et de forcer les familles, dans les territoires sous sa domination, de porter des vêtements amples – typiques, il y a plusieurs siècles en arrière –, Daêch en est même arrivé à se mêler de l’intimité vestimentaire des Irakiens.
L’EI a imprimé des posters sur lesquels il précise le type de sous-vêtements qui est acceptable et ce qui ne doit pas être porté. Cette affiche montre une variété de «petites tenues» interdites. Slips, culottes, boxers, briefs, shorts, etc., sont barrés d’une croix rouge pour bien faire passer le message.
Cela est rudimentaire, brut et grossier, mais il indique clairement que, pour Daêch, tout ce qui, de près ou de loin, a un lien avec le mode de vie occidental doit disparaître.
Telle est donc cette capacité qu’ont les daêchiens à tordre le cou à la façon de vivre et de penser de leurs colonisés et à trouver dans le Coran et les hadiths ce que le musulman moyen et normal ne trouvera jamais.
Marwan Chahla
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