Le Groupe Loukil et l’Initiative Méditerranéenne pour le Développement ont inauguré, samedi 10 décembre 2016, le MDI Smart Center à la Technopole de Sfax.
Le Smart Center, destiné à devenir un hub technologique pour les jeunes de la région et au-delà, s’inscrit dans le plan d’action du Groupe Loukil pour dynamiser la Technopole de Sfax. En formant les jeunes aux nouvelles technologies, cette initiative, vise à introduire une nouvelle dynamique et des synergies entre les différents acteurs de l’écosystème de la technopole pour permettre aux jeunes d’être mieux formés pour répondre aux nouveaux besoins du marché de l’emploi et de l’économie numérique.
Formations et besoins des entreprises
En effet, l’économie mondiale change à grande vitesse et incorpore de plus en plus de nouvelles technologies.
L’informatique et le progrès des communications changent notre façon de travailler, ainsi que la nature des tâches que nous effectuons, à tel point que la valeur du travail qualifié, complexe et créatif est fondamentale. Par ailleurs, la croissance économique de la Tunisie dépend de plus en plus de la qualité de son capital humain : compétences, apprentissages et talents créatifs.
L’éducation demeure certes le pivot nécessaire de la formation du capital humain, car elle garantit la formation initiale (scolaire et universitaire), mais elle demeure insuffisante, la notion de «capital humain» s’étendant aussi aux apprentissages et aux formations qui la complètent et préparent les jeunes à préparer leurs compétences aux besoins du secteur privé.
Ce concept est parfaitement maîtrisé par la Finlande, dont l’ambassadrice, Tanja Jääskeläinen, a participé à la cérémonie de lancement du partenariat entre le MDI Smart Center et l’université finlandaise de Turku.
La technopole de Sfax est l’endroit naturel pour préparer les jeunes à cette transition. Cette action concrétise la vision du groupe Loukil d’une jeunesse tunisienne créative et entreprenante, fer de lance d’une Tunisie nouvelle et prospère.
Selon Bassem Loukil, CEO du Groupe Loukil, «la Tunisie ne réussira à dépasser le stade d’une économie à basses qualifications et bas salaires qu’en misant sur les jeunes, en les orientant vers des métiers d’avenir à haute valeur technologique et en libérant la capacité d’entreprendre et l’initiative privée. En tant que secteur privé, nous comptons pleinement jouer notre rôle économique et social».
«A court terme, il est fondamental d’améliorer l’employabilité des jeunes en les équipant des compétences nécessaires pour mieux répondre à la demande du marché et encourager les plus déterminés à lancer leur propre projet. A terme, les TICs pourraient résorber le chômage en Tunisie, développer les régions et contribuer à l’autonomisation des femmes», a déclaré, de son côté, Ghazi Ben Ahmed, directeur du MDI.
Gaming et applications mobiles
Le but de ce Smart Center est de créer un espace technologique convivial pour former les jeunes aux différentes technologies, notamment le gaming et les applications mobiles, ainsi que l’internet des objets.
Ces formations se feront avec des entreprises locales et étrangères afin d’attirer l’attention sur le potentiel des jeunes tunisiens et leur offrir l’opportunité de travailler en freelance pour les studios spécialisés. Les plus talentueux et les plus motivés seront encouragés à lancer leur propre projet de startup.
Le monde du jeu vidéo évolue constamment, notamment grâce aux terminaux mobiles qui sont le moteur de cette croissance. Ainsi l’arrivée de jeux tous publics et gratuits (principe du free-to-play) sur les smartphones et tablettes suscite un engouement planétaire et constitue une chance pour la Tunisie afin de devenir une plateforme de développement de jeux vidéo pour les marchés arabes et internationaux, directement ou à travers le freelance.
Plusieurs pays d’Europe Centrale et de l’Est, dont les niveaux de salaires ont rapidement augmenté ces 10 dernières années (mais dont la productivité n’a pas suivi) sont en train de délocaliser en Tunisie pour rester compétitifs.
Le MDI Smart Center offrira des parcours spécialisés dans le jeu vidéo afin de former une génération de jeunes développeurs freelance mais aussi pour mettre à niveau ceux qui sont déjà dans le métier, d’autant plus que, tous les 4 à 5 ans, ce secteur traverse une période transitoire durant laquelle le hardware évolue et il bénéficie des dernières technologies, plus sophistiquées.
L’expérience des développeurs pourra être ensuite utilisée pour développer leurs propres idées et lancer leurs start-ups et appliquer leur savoir-faire dans la création de jeux vidéo made in Tunisia pour le marché très lucratif du Golfe, et mondial. Pour cela, le Smart Center établi à la Technopole de Sfax offre un écosystème propice à tous les métiers du jeu vidéo et des TICs en général.
Tout l’intérêt de la technopole réside dans le fait de permettre aux jeunes de s’intéresser aux TIC, au codage informatique, en se hissant au niveau des meilleurs à l’international, et d’intégrer une communauté dynamique et stimulante.
Association tunisienne à but non lucratif, l’Initiative méditerranéenne pour le développement (MDI) est un Think/Action Tank fondée en 2013 et dirigée par Ghazi Ben Ahmed.
Le MDI s’est engagé en faveur de l’inclusion des jeunes et de l’autonomisation des femmes, en insistant en particulier sur l’amélioration de l’éducation et des compétences. Il a, dans ce cadre, lancé une série de formations certifiantes à travers toute la Tunisie afin d’aider les jeunes talents à améliorer leur employabilité mais aussi d’identifier les plus talentueux et dynamiques d’entre eux afin de leur offrir des formations supplémentaires avec les studios internationaux et ainsi prouver leur potentiel et remporter des contrats de freelance. Cela aura des retombées positives pour ceux qui veulent intégrer ce métier, les studios et le pays.
Un groupe, un parcours, des ambitions
Créé en 1976, le Groupe Loukil n’a cessé de se développer pour s’étendre à des secteurs stratégiques diversifiés, qui vont de l’agriculture à l’industrie lourde en passant par les technologies de l’information et de la communication, les métiers de l’environnement, le commerce international, l’engineering, le consulting, etc.
A travers une trentaine de sociétés, le groupe emploie aujourd’hui près de 4500 collaborateurs. La diversité de son portefeuille d’activités a dépassé les frontières tunisiennes pour s’étendre en Europe, en Algérie, au Maroc, en Libye, en Côte d’Ivoire, au Togo, au Burkina Faso etc.
Cette présence à l’échelle internationale traduit la volonté du Groupe Loukil d’étendre son savoir-faire au-delà des frontières tout en offrant des services à forte valeur ajoutée dans le respect de l’homme et de son environnement.
En s’attachant les faveurs de partenaires mondialement connus et leaders dans leurs domaines, le Groupe Loukil œuvre sous une politique générale qui porte sur l’intégration des sociétés au sein d’un réseau structuré recherchant par sa synergie une création perpétuelle de valeur.
Il figure aujourd’hui parmi les 5 premiers groupes en Tunisie et regarde l’avenir avec sérénité grâce à ses capacités à s’adapter à la conjoncture économique et à la révolution technologique avec pour ligne de conduite la persévérance pour un gain continu en compétitivité et compétences.
Source : communiqué.
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