A cause des protestations, qui continuent de bloquer l’accès des camions à l’usine, Petrofac a annoncé qu’elle va mettre les clefs sous le paillasson.
La compagnie pétrolière tuniso-britannique opérant dans l’île de Kerkennah, au large de Sfax, vient d’informer le gouvernement de l’impossibilité où elle se trouve de poursuivre ses activités en Tunisie, à cause du blocage des routes menant le champ gazier de Chergui, au sud-est de l’île, par des diplômés chômeurs.
Un accord avait, pourtant, été trouvé, en septembre dernier, avec les protestataires, qui avait alors permis la fin des protestations et des sit-in lancés 9 mois plus tôt, et qui avaient paralysé l’entreprise.
Petrofac, dont l’Etat tunisien détient 55% du capital à travers l’ETAP (Entreprise tunisienne des activités pétrolières), assure 12,5% des besoins de la Tunisie en gaz naturel, ainsi que l’approvisionnement en électricité de certains gouvernorats du sud tunisien.
Z. A.
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