La cour d’appel de Tunis a réduit à 4 mois de prison ferme la peine prononcée en première instance contre le syndicaliste sécuritaire Issam Dardouri.
La justice avait condamné, en novembre 2016, Issam Dardouri, président de l’Organisation tunisienne de la sécurité et du citoyen (OTFC), à un an et un mois de prison pour préjudice porté à autrui et diffamation sur les réseaux sociaux, et ce suite à une plainte déposée par Abderrahmane Belhaj Ali, l’ex-directeur général de sûreté nationale.
La défense avait fait appel de cette décision et la cour d’appel de Tunis a prononcé son jugement le mercredi 15 février 2017, réduisant la peine à 4 mois de prison ferme.
Contacté par Kapitalis, le plaignant, Abderrahmane Belhaj Ali, a indiqué qu’il ne compte pas porter l’affaire en cassation. «Pour moi, ça s’arrête là. J’ai beaucoup d’affection pour Issam Dardouri. On n’aurait pas dû en arriver là. Mais il fallait mettre un terme à ses diffamations. Il restera notre fils», nous a-t-il déclaré.
Incarcéré depuis le 4 novembre 2016, Issam sera donc libre le 4 mars 2017. Il devra cependant se présenter de nouveau devant la justice, le 22 mars, pour une autre plainte déposée contre lui, pour la même accusation, par un autre cadre sécuritaire.
Y. N.
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