L’Association tunisienne de soutien des minorités (ATSM) dénonce le viol et les violences subies par Ali, l’homosexuel en exil de peur de se faire tuer en Tunisie.
Réagissant au témoignage de l’homosexuel Ali, dont le témoignage a été relayé par Kapitalis, l’ATSM dénonce la maltraitance qu’il a subie notamment par sa propre famille, d’autant que, craignant de se faire tuer, il a dû quitter le foyer familial et même le pays.
«L’ATSM rappelle à l’Etat son rôle de protéger tous ses citoyens et d’intervenir afin de mettre fin à cette violence à l’encontre de personne d’identité sexuelle différente de celle de la majorité», a précisé Yamina Thabet, présidente de l’association.
Rappelons que l’association de défense des homosexuels Shams a transmis le poignant témoignage d’Ali, dont le seul «crime» est d’être homosexuel, ce qui lui a valu, en plus du viol et des tortures, des menaces sérieuses qui l’empêchent aujourd’hui de revenir en Tunisie.
En général, les homosexuels violés ne portent pas plainte car ils craignent de se retrouver poursuivis pour homosexualité sur la base de l’article 230 du code pénal tunisien qui, sans parler directement d’homosexualité, prévoit une peine d’emprisonnement allant jusqu’à de 3 ans pour qui pratique la sodomie.
Y. N.
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