Kamel Morjane aurait été sollicité par le secrétaire général de l’Organisation des nations unies (Onu) pour remplacer Martin Kobler, l’envoyé spécial de l’organisation en Libye.
Commentant cette nouvelle, l’ancien ministre tunisien des Affaires étrangères et président du parti Al-Moubadara (Initiative), n’a pas nié catégoriquement cette offre, se contentant de dire qu’il n’a pas reçu une demande officielle à ce sujet.
Lorsqu’une demande officielle sera formulée de la part du secrétaire général des Nation unies, Antonio Guerres, il réfléchira à la question, a ajouté M. Morjane.
Des sources proches de l’ancien chef de la diplomatie tunisienne ont indiqué à Kapitalis que la proposition ne dépasse pas encore le stade de l’approche préliminaire, et qu’il y a de fortes chances que le nouveau secrétaire général de l’Onu fasse officiellement la proposition de ce poste à l’intéressé, d’autant qu’une grande amitié lie les deux hommes qui ont travaillé ensemble, durant une longue période, au sein des organismes internationaux, notamment au Haut comité des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR).
Les mêmes sources ajoutent que la grande expérience de Kamel Morjane dans le domaine des relations internationales, la réputation dont il bénéficie au sein des organes des Nations unies et sa connaissance approfondie du conflit libyen seront des atouts qui lui permettront de réussir dans cette tâche.
Il est à rappeler que Kamel Morjane s’est déjà vu proposer, en 2014, de la part du l’ex-secrétaire général de l’Onu, Ban Ki moon, le rôle d’envoyé spécial de l’organisation en Syrie, qu’il a déclinée, préférant poursuivre ses activités politiques en Tunisie. A l’époque, il s’apprêtait à présenter sa candidature aux élections présidentielles.
Abderrazek Krimi
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