Les diplomates européens insistent sur la nécessité d’améliorer le climat d’affaires en Tunisie et d’y assurer des conditions meilleures pour les investissements européens.
Ouided Bouchamaoui, présidente de l’Utica, a présidé, aujourd’hui, jeudi 16 mars 2017, au siège de l’organisation, conjointement avec Patrice Bergamini, chef de la délégation de l’Union européenne (UE) en Tunisie, une séance de travail avec une délégation des ambassadeurs européens accrédités à Tunis, en présence de responsables de l’Utica et de représentants des conseils d’affaires mixte tuniso-européens.
Mme Bouchamaoui a mis en relief les acquis de la Tunisie après sa révolution qualifiant la Tunisie de véritable start-up sur le plan démocratique, une expression qu’elle a empruntée à l’ancien chef du gouvernement Mehdi Jomaa.
«Cette réunion, a ajouté la présidente de l’Utica, est une nouvelle occasion pour débattre des perspectives de développement de la coopération bilatérale à travers un une discussion, franche, sincère et directe. Elle constitue aussi une nouvelle opportunité pour être à l’écoute des entreprises européennes installées en Tunisie afin d’assurer des conditions meilleures pour les investissements européens en Tunisie en diagnostiquant les entraves et difficultés existantes pour y remédier dans la perspective d’une coopération bilatérale bénéfique pour les deux parties.»
Pour sa part, M. Bergamini a déclaré que ce qui se passe en Tunisie est fondamental non seulement pour le pays mais également pour toute la région.
Il a ensuite appelé à l’instauration d’une coopération gagnant-gagnant à travers un dialogue franc direct et sincère entre les deux parties et en adoptant un discours de vérité. L’objectif de cette coopération est de soutenir la transition politique et économique en Tunisie, de promouvoir l’investissement privé pour la création de plus d’emplois et d’appuyer le développement régional.
Lors des discussions les deux parties ont abordé des questions relatives à la réussite de la transition démocratique en Tunisie et aux défis économiques, insistant sur l’importance de développer encore la coopération entre la Tunisie et ses partenaires de l’UE.
La nécessité d’accélérer les réformes structurelles, la lutte contre l’économie informelle, l’Accord de libre échange complet et approfondi (Aleca), l’accès au marché européen, la fiscalité… autant de sujets soulevés par les intervenants qui ont affirmé que la réussite de la transition démocratique est tributaire de la réussite de la transition économique qui passe nécessairement par la mise en œuvre des reformes structurelles incontournables déjà diagnostiquées.
Source : communiqué.
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