Joachim Wuermeling, Ph. DPA.
Alors que personne ne s’y attendait, la Tunisie a été citée dans le débat très animé que suscite encore le Brexit, la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE).
Pour les besoins de la comparaison, aujourd’hui, mercredi 29 mars 2017, jour où la première ministre britannique Theresa May a annoncé officiellement et par écrit que «le Royaume-Uni quitte l’Union européenne (UE)», le nom de la Tunisie a été mentionné par un responsable allemand de haut rang.
Répondant au souhait de la locataire du 10 Downing Street que la sortie de son pays de l’ensemble européen se fasse en souplesse et qu’à l’avenir le Royaume-Uni établisse «un partenariat spécial et profond» avec l’UE, Joachim Wuermeling, membre du conseil d’administration de la Bundesbank, la Banque centrale allemande, a renvoyé aux Brexiters un «vous-l’auriez-voulu» catégorique et sans appel.
Et pour mieux faire parvenir son message, Pr. Wuermeling a expliqué que, désormais, Londres ne devrait plus espérer le moindre traitement de faveur de la part de l’UE et que le Royaume-Uni, dans ses relations financières avec l’ensemble européen, devrait s’attendre à ce que celles-ci soient compliquées.
«Le Royaume-Uni aura le statut d’un pays tiers, semblable à celui de la Tunisie, par exemple», a déclaré le membre de la Bundesbank au quotidien allemand ‘‘Süddeutsche Zeitung’’.
Si elle peut être considérée comme une consolation pour la Tunisie, espérons que cette comparaison ne vexera pas nos amis Britanniques, comme l’a visiblement voulu M. Wuermeling.
Marwan Chahla
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