Les commerçants des fruits et légumes entameront le 11 avril 2017 une grève générale de 3 jours pour protester après l’échec des négociations avec les pouvoirs publics.
Ces négociations avaient été menées avec les quatre précédents ministres de l’Agriculture. Elles portent sur la révision de la loi n°88-92 régissant la marge bénéficiaire des commerçants et le renforcement du contrôle sur les circuits de commerce informel. Ces problèmes ont jusque-là été ignorés par les responsables du gouvernement, estime Akram Boukrâa, président de la Fédération régionale des fruits et légumes, relevant de l’Utica.
M. Boukrâa a déclaré, ce matin, sur Mosaïque FM, que «cet appel à la grève, qui concerne tous les marchands de fruits et légumes, est une réponse à la marginalisation du secteur», ajoutant que la loi n°88-92 doit être mise à jour pour assurer un revenu adéquat au marchand
Selon Monem Abdelmoula, président de l’Union régionale de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Urica, Tunis), le marchand de fruits et légumes rencontre des difficultés à cause de la faible marge bénéficiaire fixée par cette loi (17,61%, qui ne couvre malheureusement pas ses frais.
E.B.A.
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