Neji Jalloul estime être «mandaté par le peuple, en vertu des élections libres et transparentes de 2014, pour exercer ses fonctions jusqu’à la fin de ce mandat».
Le ministre de l’Education, qui intervenait hier, mercredi 5 avril 2017, lors d’une séance plénière à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), répondait ainsi à l’intervention du député du Front populaire (FP) Ammar Amroussia, qui lui demandait de démissionner de son poste pour aider à la réussite de l’année scolaire, et ce en raison du différend qui l’oppose aux syndicats de l’enseignement secondaire et primaire.
Neji Jalloul a considéré, en outre, que les syndicats, ainsi que tout citoyen tunisien, ont le droit de réclamer le limogeage d’un ministre, mais cela ne signifie pas que le gouvernement est tenu de donner automatiquement une suite favorable à cette réclamation. Il a noté, dans ce cadre, qu’il est soutenu par une grande partie du peuple tunisien, de la société civile et des partis pour parachever le projet de réforme de l’enseignement qu’il a commencé dès son arrivée à la tête du ministère de l’Education, en janvier 2015.
Le ministre a affirmé, par ailleurs, que son département veille à la réussite de l’année scolaire actuelle, notant que les préparatifs pour les examens nationaux, qui se dérouleront sous une nouvelle formule, sont à pied d’œuvre.
D’autre part, le ministre de l’Education s’est félicité de l’accord conclu, ces derniers jours, avec son homologue française, Najat Vallaud-Belkacem, concernant l’introduction, à partir de l’année scolaire prochaine, de la langue arabe comme matière optionnelle aux programmes d’enseignement français et de l’ouverture, la même année, d’une école tunisienne en France.
Abderrazek Krimi
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