C’est à peine croyable, mais en Tunisie, aujourd’hui, rien n’étonne, même pas le plaidoyer de Ridha Belhaj en faveur de… Samia Abbou.
Dans un post publié aujourd’hui,vendredi 12 mai 2017, l’ancien chef du cabinet du président de la république, Béji Caid Essebsi et ancien président du comité politique de Nidaa Tounes, a déclaré que la plainte qui va être déposée devant le tribunal militaire par un groupe d’avocats contre la députée d’Attayar pour avoir qualifié le chef de l’Etat de «président d’une mafia», lui rappelle les méthodes de l’ancien régime de Ben Ali à l’approche de sa chute. «Ils sont en train de répéter le même scénario en défendant la corruption et la transmission du pouvoir du père au fils», a-t-il dit, dans ce qui ressemble à une pique vengeresse contre son successeur à la tête de Nidaa Tounes, en l’occurrence Hafedh Caïd Essebsi, le fils de son père.
Celui qui a intégré récemment le Front du salut et du progrès (FSP), regroupant beaucoup de rescapés de Nidaa Tounes, a, par ailleurs, ajouté dans le mêle post: «Ils déposent une plainte contre tous ceux qui ont une opinion différente de la leur et offrent ainsi de précieux cadeaux à leurs adversaires comme ils l’ont fait avant la révolution avec Mohamed Abbou (fondateur d’Attayar et époux de Samia Abbou, Ndlr) qui a trouvé le soutien auprès des forces démocratiques. C’est ce qui va se passer aujourd’hui.».
E. B. A.
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