Plusieurs manifestants ont été conduits à l’hôpital régional de Tataouine, souffrant d’asphyxie, suite l’inhalation du gaz lacrymogène utilisé par la police.
Des manifestants qui ont voulu, ce lundi 22 mai 2017, envahir une station de pompage de gaz à El-Kamour et d’autres qui ont tenté de forcer l’entrée du siège du gouvernorat de Tataouine ont été dispersés par la police qui a fait usage de gaz lacrymogène. Plusieurs d’entre eux ont été victimes d’asphyxie et transportés à l’hôpital régional, qui se dit débordé et demande un renfort en ambulances et bouteilles d’oxygène.
Les premiers manifestants ayant été soignés sont revenus à la charge, en appelant à maintenir la pression sur l’Etat.
Selon des sources l’un des manifestants asphyxiés, Mustapha Essakrafi, se trouve dans un état critique pour avoir inhalé une importante quantité de gaz lacrymogène. Ses proches accusent même la police de l’avoir percuté avec leur voiture, mais cette information, qui n’a pu être vérifiée, pourrait faire partie des innombrables rumeurs circulant actuellement sur les réseaux sociaux à propos des événements de Tataouine et qui n’ont qu’un objectif : attiser la tension dans la région et ajouter de l’huile sur le feu.
Y. N.
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