Le terroriste Sami Rahimi / L’agent Anis Jelassi.
Le test ADN a révélé que le terroriste abattu dimanche 28 mai 2017, à Kasserine, est un chef de l’Etat islamique (Daech) recherché dans 17 affaires.
C’est ce qu’a indiqué le ministère de l’Intérieur, dans un communiqué rendu public, aujourd’hui, en précisant que l’opération menée les 28 et 29 mai courant, à Hassi El-Ferid, a permis aux agents de l’Unité spéciale de la garde nationale (USGN) d’abattre Sami Ben Habib Ben Abdessalem Rahimi, originaire de la cité Ezzouhour à Kasserine ( CIN N° 12614470).
Ce dernier était membre de la Katiba Oqba Ibn Nafaa, relevant de l’organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), et travaillait sous les ordres de Lokman Abou Sakhr, tué par les forces armées dans une embuscade à Gafsa, le 28 mars 2015.
Il est ensuite devenu chef de Jound El-Khilafa, groupe armé opérant au mont Mghila, et a fait allégeance à Daech.
Âgé de 24 ans, Sami Rahimi faisait l’objet de 17 mandats de recherche dans des affaires terroristes. Il avait notamment tué l’agent Anis Jelassi, le 10 décembre 2012, à Kasserine, et a pris part, le 23 octobre 2013, à l’attaque contre l’armée à Sidi Ali Ben Aoun (Sidi Bouzid), au cours de laquelle 6 agents de la garde nationale avaient été tués : Socrate Cherni, Imed Hizi, Anis Salhi, Mohamed Marzouki et Ridha Nasr.
En novembre 2014, le ministère de l’Intérieur a émis un mandat de recherche contre 43 terroristes dont Sami Rahimi qui avait, 5 mois auparavant, participé à un guet-apens ayant coûté la vie à 6 soldats de l’armée à Henchir Tella (Kasserine).
Y. N.
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