Va-t-on cesser bientôt de voir ce spectacle désolant dans nos villes ?
La police environnementale, très attendue par les citoyens qui ne supportent plus de voir les amoncellements d’ordures en pleine rue, entamera ses activités à partir du mardi 13 juin 2017.
Initialement prévue pour le 2 janvier 2017, la mise en place de cette police a été reportée à mars puis à mai de la même année. Le ministère de l’Environnement a expliqué ces reports par des raisons organisationnelles et logistiques. Les problèmes de formation des agents de ce nouveau corps et des moyens à mettre à leur disposition afin qu’ils mènent à bien leur mission ayant finalement été réglés, on pourra enfin voir ces «green mens» circuler dans nos rues à partir de cette semaine.
Ce nouveau corps auquel il va falloir s’habituer était très attendu par les citoyens, très affectés par l’ampleur prise par la pollution dans les quartiers, due en partie aux problèmes qu’ont connus les municipalités depuis la révolution de 2011, mais aussi à un manque de civisme flagrant de la part de beaucoup d’entre eux. Aussi la police environnementale va-t-elle être mise en place à temps pour veiller à l’application des législations relatives à la préservation de l’environnement, notamment le décret gouvernemental n° 433 de l’année 2017 qui fixe les infractions et les contraventions pour non-respect de l’hygiène et de la propreté dans les zones municipales.
Pour le démarrage, 300 agents seront déployés dans 34 municipalités du Grand-Tunis, 20 municipalités des chefs-lieux des gouvernorats et 20 autres communes à forte densité démographique ou à vocation touristique, en attendant de généraliser progressivement l’expérience sur tout le territoire.
Les policiers environnementaux sont habilités à prendre des photos des personnes qui enfreignent la loi sur l’environnement, d’établir des contraventions et de recourir aux forces de police régulière en cas de refus d’obtempérer de la part d’un contrevenant.
A. K.
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