Désormais, le désistement de la femme victime de violences n’arrêtera plus les poursuites judiciaires engagées contre son agresseur.
En effet, selon la députée Bochra Belhaj Hmida, les élus ont abrogé, aujourd’hui, mercredi 14 juin 2017, à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), le paragraphe 4 de l’article 218 du code pénal, qui stipulait : «Le désistement de l’ascendant ou du conjoint victimes arrête les poursuites, le procès, ou l’exécution de la peine».
L’article 218 du code pénal prévoit une peine 2 ans d’emprisonnement et de 2.000 dinars d’amende. S’il y a préméditation, la peine est de 3 ans de prison ferme et de 3.000 dinars.
Notons qu’un programme visant à protéger la femme a été lancé depuis le début de l’année, prévoyant notamment l’abrogation de lois.
En Tunisie, au moins une femme sur deux a été victimes, au moins une fois, de violence ou d’harcèlement…
Y. N.
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