Hôpital psychiatrique Razi, à Manouba.
Selon Iyed Dahmani, «90% des dossiers de congés longue durée sont liés à des maladies psychiques», qui coûtent à l’Etat 172.000 journées de travail par an.
Le porte-parole du gouvernement, qui parlait mardi 13 juin 2017, lors d’une séance plénière tenue à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), consacrée à la situation de l’administration tunisienne, ce signe est révélateur du malaise économique et social qui prévaut depuis plusieurs années en Tunisie.
Dans les mois qui ont suivi la révolution du 14 janvier 2011, le nombre des consultations a progressé de 20% à l’hôpital psychiatrique Razi, à la Manouba. Et cette tendance s’est confirmée au cours des années suivantes.
Conséquence : les congés maladies longue durée ont explosé et ils coûtent à l’Etat 172.000 journées de travail par an. Soit l’équivalent de 4,6 millions de dinars tunisiens (MDT) de «prise en charge» par an, selon une enquête publiée en janvier 2017.
Selon le World Happiness Report 2017 de l’OCDE, qui classe les pays en fonction du degré de bonheur de leurs citoyens, la Tunisie se positionne au 102e rang mondial alors que le voisin algérien occupe la 53e place et le Maroc, la 84e. La révolution n’a pas apporté que du bon. La preuve…
H. M.
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