La police a arrêté, ce mardi 20 juin 2017, à l’aube, à Béja, un homme soupçonné de préparer son départ pour le jihad dans les zones de conflits.
C’est l’épouse du candidat au jihad, Leila B. (26 ans), qui a récemment dénoncé son époux, Brahim (30 ans), à la police, qui lui a tendu un piège pour l’arrêter.
Musulmans pratiquants, les deux époux se sont mariés, l’an dernier, après plus de 3 ans de fiançailles. Mais l’homme s’est peu à peu radicalisé et voulait même imposer le niqab à sa femme. Selon cette dernière, il lui faisait beaucoup de reproches sur sa pratique de la religion et c’est ainsi qu’elle s’est aperçue de son virage extrémiste. Il lui a même proposé d’aller en Libye ou en Syrie «pour faire de l’humanitaire», mais Leila a eu des doutes sur les projets de son époux, qui parlait sans cesse de porter les armes pour «sauver l’islam des mécréants».
Selon le témoignage de l’épouse, la radicalisation de son mari s’est faite dans une mosquée de Testour, où d’autres jeunes ont été embrigadés et sont devenus des extrémistes. Une enquête a été ouverte. Interpellé, Brahim a nié tous les faits qui lui sont reprochés et précisé à la police que son épouse a fait un faux témoignage pour l’impliquer dans une affaire, parce qu’ils sont en conflit depuis plusieurs mois. Il a, cependant, été maintenu en garde à vue, car il a été confondu par le disque dur de son ordinateur, qui contient des chants jihadistes.
Y. N.
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