L’usine des laboratoires pharmaceutiques Saiph (Ben Arous) ont été le théâtre pendant toute la journée d’hier, lundi 19 juin 2017, de graves actes de violences.
Selon un communiqué de Saiph publié aujourd’hui, ces actes ont été commis par un groupe d’employés dont certains font l’objet de mesures administratives, suite à des fautes professionnelles commises.
«Ces violences ont consisté notamment en l’agression physique des agents de sécurité qui ont été contraints d’abandonner leurs postes de garde, la séquestration des membres du comité de direction, qui n’ont pu quitter les lieux que sous la protection des agents de police et de la garde nationale dépêchés sur les lieux et l’empêchement par la force de la majorité des employés désireux de rejoindre leurs postes de travail, paralysant ainsi l’ensembles des activités de l’usine», explique le communiqué.
«Devant la gravité des faits constatés et documentés par les caméras de surveillance du site et un procès verbal établi par un huissier notaire et l’impossibilité de raisonner les fauteurs de troubles», la direction générale des laboratoires Saiph a engagé «des démarches légales pour une fermeture éventuelle de l’usine, en attendant le retour à la normale et les conditions pouvant assurer la sécurité des employés et des installations industrielles.»
Saiph est un acteur majeur dans l’industrie pharmaceutique en Tunisie. Créés depuis 1992 et entrées en production en 1997, ses laboratoires sont spécialisés dans la fabrication des médicaments à usage humain. Ils emploient plus de 570 personnes.
I. B. (avec communiqué).
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