Avec les pics de chaleur enregistrés ces derniers jours, la consommation d’électricité s’envole dans l’ensemble du pays. Le Pdg de la Steg monte au créneau…
Par Hassen Mzoughi
La Société tunisienne d’électricité et de gaz (Steg), le fournisseur public en énergie électrique, est sur qui vive comme en témoigne l’avertissement lancé par son Pdg
Moncef Harrabi, qui, dans une déclaration à l’agence Tap, aujourd’hui, mercredi 28 juin 2017, n’a pas caché son inquiétude face à la hausse de consommation de l’électricité enregistrée ces derniers jours en Tunisie suite à la vague de chaleur.
«La consommation a atteint, aujourd’hui, à 10h, 3240 Mégawatt, s’approchant ainsi du seuil maximal de consommation estimé à 4000 Mégawatt», a-t-il dit, en mettant en garde contre le franchissement de ce seuil toléré de consommation, qui pourrait engendrer des pics fatals de consommation. Ce qui veut dire une grosse perte d’énergie. Car une partie de l’énergie injectée dans les bâtiments est fatale: elle est évacuée sans être valorisée, en particulier dans l’air en sortie de ventilation ou de chauffage et sous forme d’eau usée chaude (douches, vaisselle).
Moncef Harrabi a appelé les citoyens à rationaliser la consommation surtout lorsqu’on parle des systèmes de climatisation.
Reste à savoir si le potentiel de production sera largement suffisant en cas d’autres grosses vagues de chaleur. Et il devra en avoir, durant les mois de juillet et d’août.
En définitive, les Tunisiens sont généralement insensibles aux multiples appels à la consommation rationnelle d’électricité. Pour calmer le thermomètre, le réflexe est d’appuyer sur la commande du climatiseur que l’on fait fonctionner aussi pendant toute la nuit.
Le problème se pose davantage à l’administration et autres établissements publics et privés, qui représentent une part importante de la consommation électrique, d’autant que parmi nos amis fonctionnaires, il y en des «distraits» qui oublient d’éteindre le climatiseur avant de quitter leur bureau.
A bon entendeur !
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