Capture d’écran.
Un groupe de gardes du corps d’Ennahdha a protesté aujourd’hui, mercredi 5 juillet 2017, devant le siège du parti islamiste à Monplaisir, à Tunis.
Ces agents, en colère contre leur licenciement abusif, réclament une rencontre avec le président du parti islamiste, Rached Ghannouchi, pour connaître les raisons d’une telle décision, a rapporté Mosaïque FM.
Les agents ont également expliqué qu’ils travaillaient sans couverture sociale et qu’ils n’ont pas été payés leurs primes et indemnités.
L’un des protestataires a, par ailleurs, indiqué que lui et ses collègues ont été recrutés au lendemain de l’assassinat du dirigeant de gauche, Chokri Belaid, le 6 février 2013, et qu’ils ont travaillé pendant 5 ans pour assurer la sécurité de certains dirigeants du parti islamiste, dont ils n’ont pas cité les noms, même au plus fort des manifestations anti-islamistes du Bardo en 2013.
Une trentaine d’entre eux ont été licenciés abusivement, et sans avertissement préalable, a-t-il précisé, ajoutant que l’un des dirigeants du parti islamiste leur a même lancé cette menace : «Nous sommes encore au pouvoir et si vous ne restez pas tranquilles, vous seriez mis en prison».
Selon l’agent, ils ont été licenciés lui et ses collègues au prétexte qu’ils ne font pas partie d’Ennahdha («Mouch ouled el-haraka»).
E. B. A.
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