Fadhel Abdelkefi / Samia Abbou.
Le bloc National se dit inquiet de la décadence du discours de certains politiciens, qu’il appelle à ne pas confondre liberté d’expression et… insultes.
Dans un communiqué rendu public, vendredi 28 juillet 2017, le bloc parlementaire à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), qui a vu le jour en mai dernier et regroupe 7 anciens députés de Nidaa Tounes, a dénoncé la montée de la violence verbale contre «des symboles de l’Etat, des responsables et des dirigeants politiques», portant atteinte à leur réputation et à leur dignité.
Le bloc National estime que les insultes et les agressions verbales, enregistrées ces derniers temps, «menacent de la liberté d’expression, l’un des acquis de la révolution».
«Les partis politiques sont appelé à respecter les règles du dialogue et à protéger la transition démocratique de ces déviations», ajoute le communiqué.
Ce communiqué vient à la suite de l’intervention particulièrement agressive de Samia Abbou, députée du Courant démocratique (Attayar), qui s’en est pris à Fadhel Abdelkefi, ministre des Finances par intérim, en des termes peu amènes, lors d’une séance d’audition, en l’accusant de faire partie d’un gouvernement de «corrompus, d’escrocs et qui veut vendre l’État» (si!).
Réagissant à ces insultes, le ministre a, dans sa réponse, dit que les membres du gouvernement n’acceptent plus d’entendre des insultes de la part de responsables politiques qui sont censés apporter des solutions aux problèmes du pays et non s’attaquer à ceux qui y font face et tentent d’y remédier, dans le contexte difficile de la Tunisie actuelle.
Y. N.
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