Contrairement à ce qui a été relayé par plusieurs médias, aucun des suspects interrogés n’a avoué avoir mis le feu aux zones forestières de Jendouba.
Une source sécuritaire a démenti cette intox relayée par des médias, qui ont cité une source auprès des gardes forestiers de la région.
L’enquête ouverte sur la série d’incendies à Jendouba n’a même pas encore révélé s’il s’agit d’incendies criminels ou accidentels, a ajouté la même source.
Tout ce qu’ont peut dire pour le moment, c’est que plusieurs individus qui rodaient dans les montagnes au moment des incendies ont été interpellées et sont actuellement interrogés par le procureur du tribunal de Jendouba.
Rappelons qu’ une vingtaine d’incendies se sont déclarés, depuis samedi 29 juillet 2017, dans les zones forestières de Aïn Draham, Tabarka et Sejnane. Ils ont ravagé plus de 200 Ha et ont même atteint des zones d’habitation, obligeant les pompiers à évacuer plus de 20 familles.
Jusqu’à ce matin, la protection civile et l’armée nationale ont pu éteindre la plupart des incendies, d’autres, plus coriaces, sont encore traitées, avec l’aide de l’armée.
Y. N.
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