Photo d’archives.
Les services de lutte anti-stupéfiants ont procédé à l’arrestation, à Radès, d’un jeune délinquant spécialisé dans le trafic de drogue.
Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur publié vendredi 11 août 2017, ce trafic se faisait selon le stratagème suivant : le suspect a réservé une boite postale au bureau de la poste de Radès, banlieue sud de Tunis, grâce à une copie de sa fausse carte d’identité, dans laquelle il recevait des lettres de l’étranger contenant de la drogue sous forme de petites pastilles de cannabis et en poudre qui devrait sans doute être de la cocaïne.
La police a saisi 10 lettres postales, dont 5 contenant des produits stupéfiants.
En avril dernier, les services de la police avaient intercepté des lettres postales contenant des stupéfiants en provenance de deux pays européens à destination d’un Tunisien résidant à la Marsa.
Les lettres saisies contenaient 15 grammes de poudre et 126 comprimés suspects.
La méthode est «originale». Elle est utilisée depuis plusieurs années aux Etats-Unis et en Europe. La Poste c’est simple, près de chez soi, et c’est à priori un moyen discret. On peut trouver ce procédé ahurissant, mais que la Poste puisse être démunie pour définir précisément le contenu des paquets qu’elle achemine c’est encore plus invraisemblable.
Il faudrait peut-être disposer de scanners sophistiqués pour analyser les contenus des courriers. Et encore certains vont dénoncer une «atteinte aux données personnelles».
H. M.
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