La devise de l’Etoile sportive de Sahel (ESS) à l’orée de cette saison footballistique 2017-2018 peut être comme suit : droit au but.
Par Hassen Mzoughi
A Sousse et dans tout le Sahel, tout le monde ou presque en est convaincu : cette saison encore, l’Etoile peut viser un double objectif, le titre de champion de Tunisie – cela va de soi – mais surtout la Ligue des champions d’Afrique.
A ce titre, l’Etoile va chasser dans le même domaine que son rival, l’Espérance sportive de Tunis (EST).
Un effectif homogène et enrichi
Ces deux locomotives du football tunisien, dont les prestations en compétitions africaines ne reflètent guère le niveau quelconque de notre football, nous promettent une belle bagarre sportive.
Les deux clubs ont pris de l’avance même sur l’instance fédérale qui se targue encore de diriger «le meilleur» football en Afrique. Erreur de jugement qui en dit beaucoup sur la volonté et la capacité de la Fédération tunisienne de football (FTF) à s’attaquer aux problèmes du «sport roi» en Tunisie. Passons !
Conservant le gros de son effectif (excepté le défenseur central Ammar Jemal), l’Etoile a encore «gonflé» son effectif après une saison 2016-2017 blanche. Amor Zekri, Mohamed Omar Konaté, Aymen Trabelsi, Jacques Mbe, Amine Chermiti et Amro Marey sont arrivés au cours du mercato estival. Des renforts de qualité qui ne manqueront pas d’apporter le plus escompté.
Seule formation capable de tenir tête à l’EST et de briguer le titre national, l’ESS peut se montrer brillante avec suffisamment de sérénité dans les moments clés de la saison. Pour ne pas répéter l’erreur fatale en fin d’exercice passé.
La pression sur Velud
La cohésion du groupe – la plupart des joueurs jouent ensemble depuis au moins 3 ans –, l’expérience acquise par la plupart d’entre eux, ainsi que l’ambition qui ne quitte jamais ce club sont des atouts forts pour une équipe qui s’impose avec l’EST, comme les deux seules en mesure de disputer le titre depuis bientôt 3 saisons. En l’absence de véritable concurrence.
Selon l’entourage du club, l’effort financier entrepris par le président Ridha Charfeddine est incontestable. Ceci pour dire que le message est clair à l’adresse du patron technique Hubert Velud, appelé tout bonnement à mener l’équipe sur la plus haute marche du podium africain d’abord et national ensuite. La pression pèse sérieusement sur le technicien.
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