A l’approche des municipales, le gouvernement tunisien doit interdire formellement aux imams et prédicateurs de tenir des discours politiques dans les mosquées.
Ce ne sera pas là une première, car le gouvernement marocain l’avait déjà fait.
En effet, à l’approche des élections législatives de 2016, le ministre marocain des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq avait adressé une note de service à tous les imams et prédicateurs relevant de son département les mettant en garde contre la tentation de transformer en une tribune politique la mosquée où ils officiaient.
La menace était claire et ne souffrait d’aucune ambiguïté ou interprétation: tout imam ou prédicateur qui ne respecterait pas cette règle de conduite serait immédiatement limogé.
Par ailleurs, la même note de service appelait les imams et prédicateurs qui souhaitaient se présenter aux élections d’en informer impérativement le ministère un mois avant le dépôt de leur candidature.
A l’approche des municipales, prévues pour le 17 décembre 2017, le ministère tunisien des Affaires religieuses serait bien inspiré de prendre exemple sur l’expérience marocaine dans ce domaine.
I. B.
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