L’Union populaire républicaine (UPR) a exprimé son inquiétude face à la recrudescence des actes criminels perpétrés à l’encontre des citoyens.
Dans un communiqué publié aujourd’hui, lundi 21 août 2017, l’UPR a indiqué qu’elle «suit avec préoccupation l’augmentation d’actes criminels perpétrés à l’encontre des personnes et des biens par des braquages, des vols, des extorsions et divers harcèlements sur la voie publique et dans les moyens de transport. Ceci est d’autant plus grave que ces forfaits sont désormais l’œuvre de bandes organisées répandant la peur et la terreur dans la population».
Le parti fondé et dirigé par Dr Lotfi Mraïhi ajoute: «Pour l’UPR, cette violence est la conséquence naturelle de l’augmentation du chômage, de la pauvreté et de l’oisiveté des jeunes». Lesquels «représentent, de ce fait, une cible facile susceptible de sombrer dans la délinquance et l’usage de stupéfiants.»
Tout en constatant «la passivité des instances nationales et leur incapacité à jouer le rôle qui leur incombe dans l’encadrement et la prise en charge des jeunes, à travers des structures dédiées offrant des activités diversifiées, modernes et compatibles avec leurs centres d’intérêt», le communiqué, signé par Sabiha Marouani, membre du bureau politique de ce parti, appelle le ministère de l’Intérieur de dévoiler les statistiques officielles des actes criminels commis et la suite qui leur a été réservée, ainsi que les forces de sûreté «à redoubler de vigilance et à prendre les mesures adéquates pour rassurer les Tunisiens et dissiper leur frayeur».
E. B. A. (avec communiqué)
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