Crédit photo : SOS Biaa
Un oiseau a été retrouvé mort sur une plage de Radès Meliane, banlieue sud de Tunis. Il serait victime de la pollution marine.
C’est une citoyenne tunisienne (surnommée Lylia Nader), qui a publié cette photo réalisée par SOS Biaa, une association de défense de l’environnement .
«La pollution du golfe Tunis: l’impact se fait sentir à la plage de Radès Méliane et Oued Méliane. C’est la catastrophe. C’est à cet endroit que sont déversées les eaux usées domestiques et industrielles de la banlieue sud de Tunis (El Mourouj, Ben Arous, Mégrine, Radès, Ezzahra et Hammam-Lif)», écrit l’association sur sa page Facebook, le 18 août courant.
Cette image choquante a interpellé plusieurs internautes qui ont critiqué le laxisme des autorités face aux atteintes à l’équilibre écologique. «Les plages tunisiennes ne sont même pas contrôlées ni leurs eaux analysées!», a écrit un internaute.
En réponse à l’indignation de cet internaute, l’association SOS Biaa a indiqué que l’Agence nationale de protection de l’environnement (ANPE), l’Agence de protection et d’aménagement du littoral (Apal) et le ministère de la Santé sont supposés faire des analyses de la qualité de l’eau. «La réalité est différente», ajoute l’association sur un ton désbusé.
E. B. A.
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