Ouvert aujourd’hui, mardi 22 août 2012, à Tunis, le 1er Tunisian African Empowerment Forum est un jalon dans le renforcement des liens entre la Tunisie et l’Afrique subsaharienne.
C’est en présence de nombreuses personnalités du monde de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle, des ministres tunisiens de l’Enseignement supérieur et de celui de la Formation professionnelle, de nombreux ministres d’Afrique subsaharienne et de responsables du Tunisia-Africa Business Council (TABC) que le chef du gouvernement Youssef Chahed a procédé, ce mardi 22 août 2017, au Palais des Congrès de Tunis, à l’ouverture officielle de la première édition du forum Tunisian African Empowerment Forum.
Organisée par le TABC avec la participation du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, du ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi, du ministère des Affaires étrangères et de l’Association des étudiants et stagiaires africains en Tunisie (AESAT), cette première édition qui s’étale sur 2 jours (22 et 23 août) connaît une affluence record, signe de l’intérêt que lui accorde tous les acteurs du secteur, publics et privés, et, surtout, les premiers concernés, les étudiants africains subsahariens, qui est fortement représentés lors de la cérémonie d’ouverture comme dans les panels de discussion.
Cet événement vise, selon le président de TABC, Bassem Loukil, à redorer le blason de la Tunisie en tant que destination de choix pour l’Afrique subsaharienne dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle. L’ambition étant d’abord et avant tout la consolidation des efforts du gouvernement, de la société civile, des universités et centres de formation pour atteindre les objectifs escomptés.
Ainsi, cette première édition aura pour buts d’internationaliser le savoir-faire tunisien en matière d’enseignement supérieur et de formation professionnelle, orienter et polariser les choix des étudiants et stagiaires subsahariens vers la Tunisie, développer une réciprocité de confiance entre les deux parties, ainsi que la valorisation de l’expertise tunisienne dans ce domaine. Au final, TABC ambitionne de tripler le nombre des étudiants africains en Tunisie à l’horizon 2020.
Bassem Loukil, président du TABC.
Ce forum est marqué par la participation de délégations venant de 19 pays. Il est rehaussé par la participation de 11 ministres issus de pays d’Afrique subsaharienne, trois secrétaires généraux et 20 accompagnateurs. Il s’agit d’Abdoulaye Yero Balde, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de la Guinée Conakry, Hissein Massar Hisseine, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation du Tchad, Nabil Mohamed Ahmed, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de la République du Djibouti, Alkassoum Maïga , ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation du Burkina Faso, Assétou Founè Samaké Migan, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique du Mali, Perevet Zacharie, ministre de l’Emploi et la Formation professionnelle du Cameroun, Tidjani Idrissa Abdoulkadri, ministre des Enseignements professionnels et techniques du Niger, Yahouza Sadissou, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique du Niger, Pierrot Uweka Ukaba, ministre de la Formation professionnelle, des Métiers et de l’Artisanat du R. D. Congo, Adoum Dangaye Nokour Guet, ministre de la Formation professionnelle et de la Promotion des métiers du Tchad, Mouloud Ben Katra, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle du Mali, Florence Agnès, secrétaire générale du ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation technique et Professionnelle et de l’Insertion des Jeunes du Gabon, Brice Noel Yogo, secrétaire général du ministère de la Jeunesse, de la Formation et de l’Insertion professionnelle du Burkina Faso, Michel Koivogui, secrétaire général du ministère de l’Enseignement technique, la Formation professionnelle et l’Emploi de la Guinée Conakry.
Au programme des 2 journées, plusieurs activités sont au menu, notamment des travaux exposant les résultats d’une étude de terrain effectuée par TABC et portant sur les problèmes rencontrés par les étudiants africains inscrits dans des institutions supérieures en Tunisie, des ateliers et tables-rondes portant sur les besoins des pays d’Afrique subsaharienne en matière de formation professionnelle et d’enseignement supérieur.
Sont prévus aussi des débats animés par des experts sur l’état des lieux et les perspectives de l’offre et du savoir-faire tunisien en matière d’enseignement supérieur et de formation professionnelle, la culture entrepreneuriale et l’incubation de projets innovants…
Source : communiqué.
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