Hannibal Mejbri avec ses parents exhibant son nouveau maillot de Monaco (Ph. ‘‘Le Parisien’’).
Toute l’Europe du football a repéré Hannibal Mejbri: Arsenal, Liverpool, Manchester United, Manchester City, FC Barcelone, Paris-Saint-Germain, AS Monaco, l’Olympique lyonnais…
Mais Hannibal Mejbri, la pépite tunisienne à la tignasse frisée façon David Luiz, a finalement choisi l’AS Monaco cet été. Le 4 juillet dernier, avec sa famille, Hannibal a effectué, sur la route des vacances pour la Tunisie, une halte en principauté pour signer un contrat d’aspirant d’une durée de 3 ans. Le contrat sera effectif au 1er juillet 2018 après sa dernière année à l’INF Clairefontaine.
Selon ‘Le Parisien’’, le montant de la prime versée à la famille par Monaco avoisine les 1 million d’euros.
Hannibal et sa famille ont dû trancher entre Monaco et les deux Manchester. «Monaco s’est alignée financièrement sur les clubs anglais. C’est un club prestigieux et formateur. Hannibal a toujours bien aimé Monaco. Sincèrement, je ne le voyais pas partir à 15 ans dans un autre pays. A Monaco, on va pouvoir être à côté de lui, pour continuer à le protéger. Pour nous, c’était un critère fondamental», indique son père, Lotfi Mejbri commerçant du quartier Gambetta (Paris XXe), au journal ‘‘Le Parisien’’, du samedi 26 août 2017.
Lotfi et Radhia Mejbri vont se mettre rapidement à la recherche d’un logement dans la Principauté.
«On n’a pas Messi»
Alors qu’il évoluait depuis ses débuts sous le maillot du Paris FC, le milieu offensif, élève en seconde et déjà sous contrat avec Adidas, disputera sa dernière année en région parisienne à l’ACBB en 15 ans DH.
Sa famille — ses parents Lofti et Radhia (kiné), sa sœur, Chema (médecin), et son frère, Abderrahmen (professeur de sport) — forment un cordon protecteur. «En tant que parents, on est fiers de lui mais on reste très lucides, car on sait très bien que tout ce qui se passe autour de lui peut être dangereux», reconnaît son père, lui-même ancien joueur en D 2 tunisienne.
«La priorité, c’est ses études. On est intransigeants avec ça. La réalité, c’est qu’on a plus de chances de devenir médecin ou avocat que footballeur pro. Et même s’il y arrive, je ne veux pas qu’il ait un pois chiche dans la tête. On n’a pas Messi à la maison, mais Hannibal…», résume son père.
H. M.
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