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Mondial 2018 : L’Algérie au fond du trou

 

A l’image de sa star Riyad Mahrez, l’Algérie a du mal à trouver ses marques.

Battue par la Zambie hier soir, mardi 5 septembre 2017, à Constantine (0-1), l’Algérie est éliminée à deux matchs de la fin des qualifications africaine pour le Mondial 2018.

Pis encore : l’Algérie est lanterne rouge de son groupe B avec un seul point. Difficile de faire pire pour une équipe qui compte beaucoup de vedettes jouant dans de prestigieux clubs européens.

Jamais deux sans trois, ça ne marche pas à tous les coups. Avoir participé à la Coupe du monde en 2010 en Afrique du Sud et en 2014 au Brésil, l’Algérie ne verra pas la Russie en 2018.

Après la défaite à domicile face la Zambie, les chances algériennes de se qualifier pour une 3e Coupe du monde d’affilée étaient déjà infimes depuis la «défaite humiliante» (3-1) samedi 2 septembre à Lusaka face à la même équipe, championne d’Afrique 2012.

C’est une grosse désillusion pour l’Algérie, huitième de finaliste de la Coupe du monde 2014, qui s’attend à une grosse crise du football.

Des joueurs, pas une équipe

Loin de montrer la réaction espérée, les Fennecs ont en plus vécu hier une soirée cauchemardesque, à oublier au plus vite. Encore une fois très décevants, les joueurs ont eu droit aux sifflets des supporteurs. Entre l’air abattu du public et des débordements qui ont entraîné l’intervention des forces de l’ordre en tribunes, la soirée a été gâchée jusqu’au bout.

Battue pour la première fois à domicile en match officiel depuis 2007, l’Algérie a encore révélé sa faiblesse intrinsèque: avoir des joueurs «haut de gamme» comme Riyad Mahrez, meilleur joueur d’Angleterre, ne fait pas toujours une équipe. L’Algérie a toujours compté sur ses individualités expatriées, ce qui n’est pas rentable à tous les coups, surtout quand ces «stars» ne sont pas dans un bon jour.

Autre faiblesse apparue lors des éliminatoires, la fragilité mentale de l’ensemble, coaché par un entraîneur espagnol Lucas Alcaraz, qui n’est pas arrivé à remotiver ses joueurs après le premier revers. Son limogeage est une affaire de quelques heures !

Hassen Mzoughi

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