La porte-parole de la présidence de la République, Saida Garrach, a commenté l’expulsion du prince marocain Hicham Ben Abdallah El Alaoui.
Dans un post sur son compte Facebook, publié aujourd’hui, mardi 12 septembre 2017, Mme Garrach a indiqué que le président de la République, Béji Caid Essebsi, regrette ce qui est arrivé au cousin germain du roi du Maroc, Mohammed VI.
«L’expulsion a été faite conformément aux procédures administratives en vigueur mais ceux qui ont mené l’opération n’ont pas consulté des responsables, ce que nous regrettons», a écrit la porte-parole de la présidence de la République, dans ce qui s’apparente à une explication aussi vague que oiseuse, et qui ne vise qu’à blanchir le chef de l’Etat et à laisser entendre qu’il n’a pas été consulté par les auteurs de l’opération. Ce dont nous avons de bonnes raisons de douter. Et pour cause. Le silence assourdissant des autres hauts responsables (chef du gouvernement, ministre de l’Intérieur et ministre des Affaires étrangères) à propos de cette honteuse opération prouve, s’il en est besoin, que l’Etat, dans son ensemble et à tous les niveaux, y était impliqué.
Notons que plusieurs Ong ont condamné l’expulsion du prince marocain, qui est également chercheur à l’université de Stanford, aux Etats-Unis d’Amérique. Elles l’ont qualifiée de «mesure arbitraire qui viole les droits de l’homme et les libertés académiques».
Moulay Hicham a, de son côté, appelé, dans une interview sur France 24 diffusée hier, lundi 11 septembre, les autorités tunisiennes à faire connaître les raisons de son expulsion. Il pourra toujours attendre…
E. B. A.
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