Malgré un 2-2 prometteur à l’aller à Alexandrie, l’Espérance sportive de Tunis (EST) s’est fait cueillir au retour à Radès par un Al Ahly opportuniste à souhait (1-2).
Ce sont finalement les Cairotes qui, au terme d’un match époustouflant et plein de rebondissements, samedi 23 septembre 2017, se sont qualifiés pour les demi-finales de la Ligue des Champions d’Afrique.
Pourtant les choses ont bien commencé pour l’Espérance en menant 1-0 à la pause, et en ayant le match en main, avant de se montrer fébriles et empruntés à la seconde mi-temps, en encaissant 2 buts sur des contres foudroyants.
Les hommes de Faouzi Benzarti n’ont à s’en prendre qu’à eux-mêmes. Ils avaient ouvert la marque sur un penalty de Taha Yassine Khenissi (40e, 1-0), à l’issue d’une première période bien maîtrisée, avec entre autres un bon Saad Bguir à la baguette.
Tout a déraillé au retour des vestiaires, avec dans le rôle de l’exécuteur un certain Ali Maaloul. Bien seul, l’international tunisien marquait d’abord le but de l’égalisation à la réception d’un long centre cafouillé par Ben Cherifia, auteur d’une sortie indigne de son habituelle sûreté (50e, 1-1).
Le latéral gauche se retrouvait ensuite à la passe pour trouver Junior Ajayi, lui aussi oublié au second poteau (62e, 1-2).
Les deux anciens du Club sportif sfaxien (CSS) avaient transformé la victoire annoncée de l’Espérance en un véritable cauchemar, le club tunisois quittant sur le bout des pieds la Ligue des champions, trophée auquel il était pourtant donné favori jusque-là. Preuve s’il en est qu’une bonne équipe sur le papier ne donne pas forcément un bon collectif capable de se hisser dans les grands rendez-vous. Cette force de caractère et ce mental de fer, Al Ahly l’a et sa qualification n’en est que plus méritée.
I. B.
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