Leila Toubel a rendu un vibrant hommage aux martyrs de l’attaque terroriste du 23 octobre 2013, à Sidi Ali Ben Aoun (Sidi Bouzid).
Dans un post publié sur son compte Facebook, aujourd’hui, lundi 23 octobre 2017, la comédienne et dramaturge est revenue sur le massacre, il y 4 ans, des agents de la garde nationale, tombés dans une embuscade tendue par des terroristes du mouvement salafiste jihadiste, Ansar Al-Chariâ, affilié au réseau terroriste d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
«Le 23 octobre 2013, des hommes de la garde nationale ont été dépêchés vers une maison signalée suspecte. Au moment où ils s’apprêtaient à y pénétrer, des hommes armés d’Ansar Al-Chariâ ont ouvert le feu sur eux. Mohamed Hizi, Socrate Cherni, Mohamed Marzouki, Anis Salhi, Ridha Nasri et Tahar Chebbi sont tombés en martyrs dans cette embuscade», a écrit la dramaturge.
Les agents avaient tenté de se défendre et d’atteindre leurs ennemis, mais ils étaient pris par surprise.
«L’attaque était bien organisée, une vingtaine de terroristes divisés en deux groupes et dissimulés dans des tranchées creusées autour et à proximité de l’habitation n’attendait que l’arrivée de nos héros qui ont reçu l’ordre de se déplacer à Sidi Ali Bou Aoun», poursuit Leila Toubel. Qui les a envoyés vers la mort ? Et dans quelles circonstances cet ordre leur a-t-il été donné ? Qui en sont responsables ? Autant de questions restées sans réponse depuis…
Bilan de cette attaque : 6 morts et 4 blessés du côté de la garde nationale. Malgré le renfort, seulement 3 jihadistes ont été abattus et les autres ont pris la fuite pour trouver refuge au Jebel Sidi Aïch, situé entre Sidi Bouzid et Kasserine.
Après cet affrontement, les agents ont découvert, dans la maison, une voiture piégée en cours de préparation, ainsi que des armes et des explosifs.
«On ne nous fera pas oublier l’histoire de ce pays parce qu’elle est écrite par le sang de ceux qui ont sacrifié leur vie pour que flotte le drapeau national», écrit la comédienne.
L’attaque de Sidi Ali Ben Aoun, l’une des plus sanglantes qu’avait connues la Tunisie après sa révolution du 14 janvier 2011, est restée à jamais gravée dans la mémoire des Tunisiens.
Notons que la justice a condamné, en juin dernier, 36 individus pour avoir pris part, directement, à l’attaque de Sidi Ali Ben Aoun, ou en s’y étant associés.
E. B. A.
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