L’Union sportive de Ben Guerdane (USBG) a remporté hier, jeudi 30 novembre 2017, sa première victoire de la saison… sous les gaz lacrymogènes.
L’USBG s’est imposée aux dépens de l’Association sportive de Gabès (ASG) sur le score de deux 2 à 0; buts de Hamza Benhassine (38’) et Lassad Jaziri (82’), au terme d’une parodie de football.
En fait, il n’y avait pas de match tellement les incidents se succédaient et les arrêts de jeu étaient fréquents. Ainsi le match, qui avait débuté à 14h00, s’est terminé deux heures et quart plus tard.
Dans les dernières minutes du match, des débordements ont éclaté dans les tribunes des supporters gabésiens, dont quelques uns ont tenté d’envahir le terrain. Ce qui a nécessité l’intervention des forces de l’ordre et l’utilisation des gaz lacrymogènes. Un agent des forces de l’ordre a été blessé et transporté à l’hôpital.
La prestation de l’arbitre Rochdi Gueguez serait derrière la colère des joueurs et des supporters gabésiens.
La formation de Gabès avait dû disputer toute la seconde période à 10 après l’expulsion de Seifeddine Jerbi en fin de première période. Pourtant, le comité directeur de l’ASG avait vivement protesté contre la désignation de cet arbitre.
Enfin, le vice-président de l’USBG, Aymen Chandoul, connu pour ses sorties rocambolesques a fait cette déclaration pour le moins bizarre après le match : «L’USBG restera en Ligue 1 tant que Wadi Jari est président de la Fédération tunisienne de football (FTF)».
Wadii Jari est, rappelons-le, originaire de Ben Guerdane. Voilà où en est le championnat tunisien de football, le «meilleur en Afrique» (dixit Wadii Jari).
Quand on sait que les matchs gagnés par l’USBG le sont, souvent, dans cette même ambiance explosive de suspicion (souvenons-nous de la demi-finale de la Coupe de Tunisie remportée la saison dernière face à l’Espérance sportive de Tunis?), on peut s’interroger sur les sous-tendus lourds de conséquences de M. Chandoul. Qu’en pense M. Jari ?
H. M.
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