Le président de la république Béji Caïd Essebsi persiste et signe durement l’Instance vérité & dignité (IVD) a failli a sa mission.
Dans un entretien avec le journal ‘‘Le Monde’’ publié aujourd’hui, lundi 18 décembre 2017, le chef de l’Etat a été interrogé sur les critiques très dures qu’il avait adressé, en septembre, à l’IVD. Il a répondu que cette instance «n’a pas de quoi être fière de son rendement.» Et d’expliquer : «A mon avis, elle n’a pas rempli son rôle de justice transitionnelle. C’est une instance légale, je respecte son existence, mais elle n’est pas constitutionnelle. Elle partira au terme de son délai fixé par la loi, en 2018».
Le ton de satisfaction dans sa phrase sonne comme un «bon débarras». Il faut dire que le courant entre le président Caïd Essebsi et la présidente de l’IVD, Sihem Bensedrine, n’est jamais vraiment passé. Et ce sentiment de défiance est d’ailleurs partagé.
Ce qui n’a rien arrangé, Mme Bensedrine n’a jamais montré la neutralité requise dans l’exercice de sa mission. Elle était très proche de l’ex-président par intérim Moncef Marzouki et des islamistes d’Ennahdha, et de leur chef Rached Ghannouchi, auquel d’ailleurs elle réservait la primeur de ses rapports, faisant fi des règles de bienséance et même de la loi de l’Etat.
I. B.
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