La porte-parole de la présidence de la république, Saida Garrach, estime qu’aucun parti politique n’est derrière les récentes violences en Tunisie.
C’est ce qu’elle a assuré, ce lundi 15 janvier 2018, sur Shems FM, en précisant que les désordres enregistrés la semaine dernière ont rapidement été maîtrisés, bien qu’ils aient touché 11 gouvernorats du pays.
«On ne peut accuser aucun parti d’être l’instigateur de ces désordres et les partis qui ont appelé à manifester contre la hausse des prix de certains produits ont, eux mêmes, dénoncé les violences», a-t-elle indiqué.
Mme Garrach a également indiqué que les événements similaires enregistrés en janvier 2016 étaient plus violents, en assurant que le couvre-feu n’a pas été décrété car la situation a été rapidement maîtrisée.
«La décision du couvre-feu pourrait être un message négatif, pouvant affaiblir le moral des forces sécuritaires et militaires qui ont très bien géré la situation», a ajouté M. Garrach.
Rappelons que le chef du gouvernement avait indiqué au lendemain des violences, éclatées le lundi 8 janvier, que les casseurs servent les intérêts des barons de la corruption et des dirigeants du Front populaire (FP) qui ont appelé à manifester.
Rached Ghannouchi, chef du parti islamiste, a estimé, pour sa part, que la coalition de gauche a au moins, une responsabilité morale dans les émeutes nocturnes violentes.
Y. N.
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