Les nouvelles ne sont pas bonnes depuis Accra, Ghana, où Nicholas Opuku demeure otage du président de son ancien club, Berekum Chelsea.
Le club ghanéen a fixé un délai de 5 jours au Club africain (CA) pour régler le montant du transfert de son défenseur central, Nicholas Opuku.
Dans sa correspondance datée du 28 décembre dernier, Berekum Chelsea a rappelé au CA qu’il n’a pas respecté les termes du contrat et qu’il attend toujours le virement de 200.000 dollars (490.000 dinars tunisiens, DT).
Le président du club ghanéen a trouvé un accord avec les dirigeants du CA à Tunis concernant le règlement de ce montant. Ces derniers avaient promis de virer une première tranche de 70.000 dollars (171.000 DT) pour obtenir le retour du joueur mais sans résultat. Opuku n’est pas rentré à Tunis début janvier, le CA n’ayant pas honoré son engagement.
Le CA a tenté de faire pression sur le joueur en le menaçant de sanction, mais le président de son ancien club lui a confisqué son passeport, tant que le virement n’est pas réalisé.
Opuku cache-t-il son jeu ?
Devenu l’une des pièces maîtresses de l’équipe, le défenseur ghanéen quitterait-il le parc A cet hiver, 6 mois seulement après son arrivée, comme le laisse supposer son tweet posté le 3 janvier?
Certains soupçonnent l’entourage du Ghanéen de vouloir le faire partir du CA après une première moitié de saison très réussie. Pour le transférer dans un autre club plus offrant.
Nicholas Opuku jouerait-il, de son côté, le jeu pour récupérer des impayés. Des médias ghanéens font allusion à la fin de la relation contractuelle du joueur avec le CA pour non paiement de ses rémunérations depuis août 2017, alors que les dirigeants clubistes assurent avoir payé leur joueur. Mais sont-ils sûrs que Slim Riahi a honoré le contrat du Ghanéen ? Ils seraient bien inspirés de ne plus tergiverser et de boucler rapidement ce dossier s’ils ont encore l’intention de conserver un joueur très précieux pour le projet sportif du club.
H. M.
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