L’ancien président du Club africain (CA), Slim Riahi, estime que «les dirigeants actuels n’ont rien changé à la situation difficile du club».
C’est ce qu’il a affirmé dans un post publié hier, jeudi 18 janvier 2018, sur sa page officielle facebook.
Revenant sur la «cabale» qui l’a obligé à quitter la présidence du club, début novembre dernier, surtout après le gel de ses avoirs et l’interdiction qui lui a été faite de quitter le territoire tunisien, Slim Riahi pointe Hamadi Bousbia qui, selon lui, a «cautionné un comité parallèle destiné, souligne-t-il, à remplacer, par tous les moyens, le bureau directeur élu que je présidais. J’ai tout de même résisté et j’ai continué à soutenir le club notamment lors de l’ultime phase de la Coupe de la CAF mais je me trouvais abandonné de tous».
Slim Riahi insiste notamment sur le fait que les «comploteurs se sont évaporés», ce qui prouve, ajoute-t-il «qu’il s’agissait bel et bien d’un putsch, juste pour m’écarter quand j’étais en situation difficile. Pourtant j’avais déjà pris à ce moment là ma décision de quitter la présidence».
Pour Slim Riahi, rien n’a changé au CA. «Le problème fondamental n’est ni l’argent ni l’infrastructure et encore moins les résultats. Le CA peut aplanir ces difficultés en peu de temps avec une administration compétente et exerçant dans un climat paisible. Mais aussi et surtout un président bénéficiant du soutien de tous», a-t-il écrit.
L’ex-président appelle Hamadi Bousbia à prendre une décision ferme. «La situation restera problématique au CA tant qu’il n’y a pas une véritable purge.» Il explique que «c’est le rôle essentiel de Hamadi Bousbia, lui qui a une grande autorité morale au club. Il devrait trancher, éloigner les parasites du Parc A, et n’accepter que ceux qui pourront servir concrètement ce club prestigieux».
H. M.
Club africain : Rencontre avortée entre Hamadi Bousbia et Slim Riahi
Tunisie-Club africain : L’ombre de Slim Riahi plane toujours
Donnez votre avis