La police judiciaire de Paris a décidé de prolonger la garde à vue de l’islamologue Suisse Tariq Ramadan, visé par deux plaintes pour viol, en France.
Le petit-fils du fondateur des Frères musulmans, Hassan El-Banna, s’est rendu, hier, mercredi 31 janvier 2018, à la police judiciaire qui l’a convoqué suite aux 2 plaintes pour viol, déposées contre lui en octobre et novembre 2017, et dont les faits remonteraient à 2009 et 2012. Il pourrait être poursuivi pour viol et violences volontaires.
L’islamologue a été placé en garde à vue qui a été prolongée, aujourd’hui, pour les besoins de l’enquête, précisent les médias français.
L’affaire de Tariq Ramadan a éclaté en octobre 2017, lorsque l’écrivaine franco-tunisienne, Henda Ayari a décidé de sortir de son silence en portant plainte contre lui, l’accusant d’avoir abusé d’elle lors d’un Congrès de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), organisé en 2012. Depuis d’autres langues se sont déliées. Ses victimes présumées évoquent des scènes d’une rare violence et perversité et accusent leur agresseur présumé d’exercer un ascendant sur ses victimes et de profiter de leur faiblesse pour abuser d’elles sexuellement.
Des personnes proches de l’islamologue d’origine égyptienne ont aussi apporté leurs témoignages, à l’instar de son ami Stéphane Lathion, qui a évoqué des «dérapages se sont produits dès le milieu des années 1980, au moment même où il organisait des actions humanitaires dans son école des Coudriers »
Y. N.
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