Selon le président du SNJT, Neji Bghouri, le patron d’El-Hiwar Ettounsi, Sami Fehri, et celui de Nessma TV, Nabil Karoui, sont les symboles de la corruption des médias en Tunisie.
C’est ce qu’il a indiqué, aujourd’hui, lundi 19 février 2018, lors d’une réunion entre le Syndicat nationale des journalistes tunisiens (SNJT) et le Syndicat général de la culture et de l’information relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).
Lors de cette réunion, les deux parties ont décidé de s’unir pour lutter contre la corruption qui gangrène le secteur médiatique et de mettre en place une Commission de suivi des affaires juridiques liées à la corruption à l’instar de celles opposant l’Etablissement de la télévision tunisienne (ETT) à Cactus Prod (où étaient associés Belhassen Trabelsi, le beau-frère de l’ancien président Ben Ali, et Sami Fehri).
Cette commission sera également en charge d’enquêter sur les financements des chaînes de télévision privées, qui échappent à tout contrôle de la part des pouvoirs publics et qui ne sont pas au-dessus de soupçon. Loin s’en faut…
Rappelons qu’un conflit a éclaté entre Néji Bghouri et Sami Fehri, patron d’El-Hiwar , qui fait l’objet de soupçons de vols de fonds publics appartenant à l’ETT. Ce dernier a lancé une campagne de dénigrement contre le SNJT et contre Bghouri en utilisant ses plateaux télévisés, ses chroniqueurs, salariés et pigistes, qui semblent en faire une affaire personnelle, faisant ainsi une grave entorse à la déontologie et à l’éthique du métier et faisant fi des règles édictées par la loi n° 116 du 2 novembre 2011 régissant la communication audio-visuelle.
Y. N.
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